dimanche 15 juillet 2012

Le jour d'avant, et le premier jour

Samedi 14 juillet

Paris sous une éclaircie, dans une atmosphère de calme et de silence inhabituels, en ce jour de Fête nationale. Toute l'équipe se retrouve à 15h pour le RER direction l'aéroport. Tout se passe bien, de l'embarquement à Roissy-Charles-de-Gaulle, en passant par le vol très court jusque Zürich, où l'escale est là aussi sans aucune péripétie (si ce n'est les mugissements enregistrés dans la navette entre deux terminaux). De Zürich à Tel Aviv, là encore, la Swiss fait bien les choses.

Dimanche 15 juillet

4h du matin, nous atterrissons; en moins de 30 mn, nous passons le contrôle des passeports (on verra au retour, mais malgré quelques questions inhabituelles, on ne tombe pas sur la douane israélienne que l'on nous avait annoncé, avec des interrogatoires poussés) et récupérons nos bagages. Sans surprise, le premier contact avec Israël, via l'aéroport donc, aseptisé, n'est pas un trop grand choc. On change euros en shekels, on prend jus de fruits et cafés (parce qu'on n'a pas vraiment dormi dans l'avion)... Puis taxi, pour arriver à la gare routière de Tel Aviv. Ambiance glauquissime à 6h du matin. Deux Israéliens sur trois que nous croisons sur place (il y en a des centaines) sont des militaires, avec le fusil en bandoulière. Choc, prévisible, mais choc quand même. Le second, c'est que la "consigne" de la gare n'est autre que la cuisine d'un vendeur de pizzas... On quitte le lieu en quête d'une terrasse, mais il faut tourner un peu dans un quartier bien déshérité avant de trouver une petite épicerie, où il faut tuer le temps... Le thermomètre grimpe peu à peu, dès 9h on cuit... Retour à la gare routière où on se rend compte que notre point de rendez-vous est... à la gare ferroviaire ! Quelques péripéties plus loin, on arrive sur place, bien en avance. Le groupe se constitue peu à peu, on est soulagés de monter dans le bus climatisé pour Azeka ! Les retards (pour récupérer un portefeuille oublié sur un banc, gentiment récupéré par un passant; la circulation) s'accumulent.

En arrivant, quelques contretemps, certaines cabanes ne sont pas prêtes, on commence à compter les heures depuis notre dernière douche... Un petit briefing, avec toute l'équipe, extrêmement sympathique, et chacun se présente. Beaucoup d'étudiants (israéliens et internationaux) de l'Université de Tel Aviv, des groupes venant d'Angleterre (Nottingham, d'autres...), des Etats-Unis, d'Australie... et nous, les Frenchies, avec l'accent qui nous identifie rapidement !

Toujours pas le temps de s'installer, nous nous changeons entre deux portes pour aller sur le site des fouilles ! Nous y arrivons vers 16h30. Notre superviseur, Oded Lipschits, nous montre la vallée d'Elah, et nous partons rapidement sur les zones de fouilles qui nous ont été assignées.

Brouettes, pioches, bêches, seaux... quelques consignes de sécurité plus tard, nous sommes à l'oeuvre ! Et on commence à déplacer de la poussière d'un point A à un point B. L'après-midi s'achève sur ce premier travail de terrain. On rentre au campement, où nous attend le dîner...

Crevés (nuit blanche) et pas mal d'émotions plus loin, on sirote une bière, en discutant théologie et en rédigeant cette note. Un câble oublié dans la cabine la plus éloignée du spot Wifi fait reporter à demain les premières photos...

A très vite !

2 commentaires:

  1. Bande de veinards!!! Je penses fort à vous!
    Des bisous.
    Noé

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  2. Bravo pour ce blog ! on va suivre vos aventures, continuez à raconter...
    Amitiés montpelliéraines

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